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Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes.

La prévalence de violences basées sur le genre est deux à cinq fois plus élevée chez les femmes qui consomment des drogues

Aujourd’hui, c’est le 25 novembre, journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes. La violence à l’égard des femmes et des filles est l’une des atteintes aux droits de la personne les plus fréquentes dans le monde et se définit comme tout acte de violence basée sur le genre.

Violences physiques, sexuelles, psycholgiques et socio-économiques

Les violences basées sur le genre sont l’ensemble des actes préjudiciables commis contre la volonté d’une personne en fonction de son genre. Ces violences peuvent prendre différentes formes : violences physiques (coups, secouements, etc.), sexuelles (viols, agressions sexuelles, etc.), psychologiques (menaces, harcèlement, etc.), ou encore socio-économiques (privation de revenus, discriminations, etc.). Médecins du Monde se mobilise pour lutter contre ces violences basées sur le genre.

Aussi, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, nous choisissons de mettre en lumière ces femmes usagères de drogues, particulièrement vulnérables (double vulnérabilité, femmes exclues, stigmatisées, etc.). En effet, selon l’ONUDC, « les dynamiques de pouvoir entre les sexes jouent également un rôle essentiel dans les modes de consommation de drogues et les dangers connexes. » (2)

Je ne pouvais plus rentrer chez moi, mon père avait découvert que je me droguais. 

Médecins du Monde donne la parole à des femmes qui consomment des drogues, victimes de violences que nous rencontrons au sein de nos projets :

Lili, 22 ans :« Je ne pouvais plus retourner chez moi, mon père avait appris mes consommations ».
Les femmes et personnes usagères de drogues sont souvent exclues par leur famille ou leur communauté, victimes de violence par leur partenaire ou des membres de leur famille (1).

Jane, 38 ans « Il a refusé de mettre un préservatif, je n’ai pas pu dire non, on avait bu beaucoup d’alcool ». L'existence de rapports de pouvoir inégaux entre les deux sexes se trouvent intensifiés par la consommation de substances. (2)

Hasna, 27 ans : « Il m’a frappé plusieurs fois, me traitait de sale toxicomane ».
La prévalence de violences basées sur le genre est deux à cinq fois plus élevée chez les femmes qui consomment des drogues. (3)

Ana, 31 ans :« Il m’a dit que je serai une mauvaise mère puisque je prenais de la drogue ». Les usagères de drogues sont confrontées à une stigmatisation plus intense que les hommes(l’usage de drogues chez les femmes est jugé contraire à leur rôle traditionnel dans la société de mères et de personnes qui prennent soin de leur famille'). (5)

Elianna, 58 ans :« Quand je vivais dans la rue, on m’a déjà frappé. Tu es vulnérable quand tu as consommé de la drogue ». (6)
Les femmes qui consomment des drogues et subissent des taux de violence beaucoup plus élevés que les autres femmes.

Ces portraits fictifs, basé sur nos actions, sont mis en lumière à l’occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. À cette occasion, nous mettons en avant les projets menés par Médecins du Monde Belgique tout au long de l’année pour améliorer la prévention, la détection, la prise en charge et l’orientation des survivantes de violences basées sur le genre.

conséquences des violences basées sur le genre

Les violences basées sur le genre ont de nombreuses conséquences sur la santé physique (blessures corporelles, développement de maladies chroniques, etc.), sexuelle (exposition aux infections sexuellement transmissibles, grossesses non désirées, etc.), et mentale (dépression, troubles de stress post-traumatique, etc.). De ce fait, elles constituent non seulement un enjeu majeur de santé publique mais également une violation fondamentale des droits humains. En effet, ces violences sont largement condamnées par les législations nationales et le droit international.

Médecins du monde reste mobilisée aux côtés des survivantes.

Sources

  1. https://www.incb.org/documents/Publications/AnnualReports/Thematic_chapters/French/AR_2016_F_ChapterI.pdf

  2. ONUDC, Rapport mondial sur les drogues 2018 (publication des Nations Unies, numéro de vente : eISBN : 978-92-1-045059-1

  3. Louisa Gilbert et al., « Targeting the SAVA (substance abuse, violence and AIDS) syndemic among women and girls: a global review of epidemiology and integrated interventions », Journal of Acquired Immune Deficiency Syndrome, vol. 69, Suppl. 2 (juin 2015), p. s118 à s127.

  4. OMS, Global and Regional Estimates of Violence against Women: Prevalence and Health Effects of Intimate Partner Violence and Non-Partner Sexual Violence (Genève, 2013).

  5. Julia Kensy et al., « Les politiques des drogues et les femmes : Confronter les conséquences négatives des politiques de contrôle des drogues », Rapport d’information (Londres, Consortium international sur les politiques des drogues, 2012).

  6. WHRIN campaigning to eliminate violence against woman who use drugs https://whrin.site/campaign/campaigning-to-eliminate-violence-against-women-who-use-drugs/

 

 


 

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