URGENCE À GAZA

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Urgences & Crises

Gaza : nos vives inquiétudes depuis la reprise des combats

Avec la reprise des hostilités et la menace d'opérations terrestres israéliennes dans le sud de la bande de Gaza, Médecins du Monde est extrêmement préoccupée par les conditions de vie de la population dans l’enclave assiégée. Combien de civils devront encore mourir avant que la communauté internationale ne se rassemble autour d’un appel à un cessez-le-feu permanent ? 

La catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza est d’une ampleur sans précédent et la reprise des bombardements ne fait que condamner à mort des milliers de civils supplémentaires. Alors que plus de 15 000 personnes ont déjà été tuées, les 2,3 millions habitants de l'enclave sont menacés par les opérations militaires, mais aussi par l'effondrement total du système de santé, la famine, la consommation d'eau contaminée et la propagation de maladies contagieuses.  

Depuis plusieurs semaines, la communauté humanitaire alerte sur le fait que le respect du droit international humanitaire (DIH) n’est pas compatible avec la poursuite des hostilités à Gaza. Médecins du Monde est consterné d'assister à la reprise des combats alors que la situation sur le terrain n'a jamais été aussi désespérée. Aucun objectif militaire ne peut justifier l'ampleur de la dévastation dont le monde entier est aujourd'hui témoin. Le respect de la vie humaine et du DIH doit l'emporter sur tout autre intérêt politique. Nous exigeons un cessez-le-feu. 

La population manque de tout 

La trêve de 7 jours, du 24 novembre au 1er décembre, a tout juste permis aux acteurs humanitaires de commencer à répondre aux besoins colossaux de la population et de constater l’énorme étendue des dégâts touchant les infrastructures civiles, comme les écoles ou les hôpitaux. Mais depuis la reprise des combats, nos équipes ne peuvent plus travailler. Plus d’un hôpital sur trois ne fonctionne plus, les autres ne sont presque plus opérationnels. Les structures de santé sont toujours gravement affectées par les pénuries de médicaments et d’équipements médicaux. « Nous sommes extrêmement préoccupés pour nos équipes. Comme l’ensemble de la population, elles sont de nouveau dans un état de survie et manquent de tout : d’un toit, de nourriture, d’eau. Faute de carburant, la plupart des installations de production d'eau sont restées fermées et les personnes continuent à boire de l'eau contaminée, favorisant l'émergence d’épidémies de gastro-entérites », alerte Helena Ranchal, directrice des opérations internationales de Médecins du Monde.  

Avec une augmentation significative des cas de diarrhée, d'infections respiratoires aiguës et cutanées, et l’apparition d’épidémie, notamment d’hépatite A, les personnes les plus vulnérables - enfants, femmes enceintes et allaitantes, femmes venant d'accoucher, personnes handicapées - sont particulièrement menacées. « Cette situation est insupportable ! 2,3 millions de vies sont en danger. Cela pourrait et devrait être évité de manière simple : par la mise en œuvre d’un cessez-le-feu permanent », demande Dr Jean-François Corty, vice-président de Médecins du Monde.  

Aucun endroit n’est sûr à Gaza 

Médecins du Monde condamne également l'émission d'ordres d'évacuation militaires israéliens à Khan Younès. Depuis le début des hostilités, ils n'ont jamais eu pour but de fournir une protection à la population civile car il n'y a pas d'endroit sûr où les civils peuvent se réfugier. Les hôpitaux ont été forcés d'évacuer dans des conditions inacceptables, entraînant la mort de patients. La communication de la carte des zones d'évacuation en ligne aux habitants de Gaza par l'armée israélienne ne peut être considérée comme un effort de protection des civils. Alors que la population a un accès limité à Internet en raison des coupures de télécommunications, cette carte ne fait qu'accroître la confusion et la panique.  

1,8 millions de personnes sont toujours déplacées et d’autres quittent chaque jour leur abri. Forcer la population civile à s'installer dans des zones de plus en plus restreintes où les conditions de sécurité, d'abri, de nutrition et d'hygiène ne sont pas réunies est physiquement impossible et n’est absolument pas viable d'un point de vue humanitaire. Ce n’est tout simplement pas conforme au DIH et pourrait donc en constituer une grave violation

Contact presse: Elise Cartuyvels
TEL : 0491535493

 

 


 

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